Rugby : portrait de Julien Bonnaire

Pour son 10ème anniversaire de partenariat avec le rugby, Gedimat honore des joueurs emblématiques du Top14. Découvrez le portrait de Julien Bonnaire.


10 ans - Gedimat et le Rugby - Julien Bonnaire

 Son sens du jeu, qui lui permet de maîtriser les postes de flanker et de troisième ligne centre, en ont fait un avant exemplaire, assurément l'un des plus admirables d'Ovalie. Comme il l'a prouvé lors de la fameuse finale du Mondial 2011 à Auckland contre « la Mc Caw connection », où, avec Titi Dusautoir et Imanol Harinordoquy, il forma une ravageuse troisième ligne.

Dans le Midi on dit « Bonnaire, il est bonnard », dans le Nord on entend, « Julien, il a un bon air » et partout on pense, « ce Juju, quel bon mec! ».

Respecté sur le terrain où il ne s'est jamais comporté comme un salopard, il est tout au tant respecté dans la vie pour ses qualités de simplicité, de discrétion, d'altruisme et son sens du partage qui en font un homme avec lequel on apprécierait de partir en voyage. Constructeur d'un parcours sans histoire, rectiligne et propre, Julien précise: - « Gedimat me permet de libérer mon goût pour le bricolage. Je m'y attèle de moins en moins, j'y accorderai plus de temps quand l'heure de la retraite du rugby aura sonné. Gedimat est une maison où l'on fait du travail bien fait, ce qui ne peut que me plaire. »

Après une escapade prolongée à Clermont, où il est devenu champion de France et aurait mérité d'agripper le titre européen, Julien, en signant au L.O.U. (Lyon Olympique Universitaire), a réintégré son cher Bourgoin Jallieu, incroyable et formidable fabrique à rugbymen, Bourgoin où il a vu le jour. Le jour où une fée, un ballon ovale à la place d'une baguette, s'est penchée sur son berceau.

Julien aime la nature, la sillonner avec son chien, fusil de chasse, ou non, en bandoulière, il se lave la tête et met le rugby dans un sas avec quelques feuilles automnales dessus, en pistant les cèpes qu'elles peuvent abriter au hasard de son avancée. - « J'aime bien pécher mais la chasse me permet de marcher avec mon père, des moments privilégiés, des moments de respiration à plein poumons. »

La Berjalie, un nom magique du rugby où Julien a justifié son qualificatif de Monsieur Propre, nettoyeur de ballons il traverse son temps en crampons la tête haute.